Note de l'auteure : Oui je sais ce que vous vous dites. Il est presque 5h du matin et j'ai rien d'autre à faire que d'écrire sur un dessin animé que je regardais en 2004. Mais le monde de CL m'inspire tellement, c'est affreux ugh. Ah mais en plus de réécrire la fic... ? Cette fanfic s'appelait auparavant "Snow — Pétales de Neige" mais j'ai fini par me dire que ce titre était complètement pourri et n'avait aucun rapport avec l'histoire alors je l'ai changé pour quelque chose de plus simple. Nous sommes en 2015, je suis relativement âgée (ou pas) et je re-écris une fanfic sur Code Lyoko... Bah j'ai qu'un truc à dire. J'espère qu'un jour Odd se trouvera quelqu'un.
Non mais sérieusement, je suis frustrée d'avoir laissé cette fanfic en plan.
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DÉSILLUSION
*générique de 20th century fox*
Prologue
- 9 octobre
Allongée sur mon lit, je revoyais dans ma tête mes plans pour cet hiver. J'avais affreusement hâte d'être à Noël, de voir toutes les décorations dans la rue, de sentir l'ambiance chaleureuse des fêtes et... d'avoir mes cadeaux haha ! Le nouvel an s'annonçait pas mal non plus, une énorme soirée déguisée avec quelques amis.
- Nessie ! À table ! criait ma mère.
Je soupirais de contentement en descendant lentement les escaliers mais je fus carrément outrée en voyant que j'étais la seule servie.
- M'enfin... Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi vous mangez pas avec moi ?
Aucune réponse, que des regards inquiets. J'hésite carrément à m'asseoir à ce stade-là ou pire, toucher mon assiette. Maman s'appuie contre le placard de la cuisine tandis que Papa est assis en face de moi, tapautant la table.
- ...Vous divorcez ? j'ose demander.
Blanc.
- Vous me faites super peur là, je vai-
- C'est-à-dire que c'est difficile à annoncer ma puce, dit enfin maman, nous... enfin ton père a décroché une promotion tu vois.
Oh non, je sens le truc venir.
- Bien sur que c'est bien pour la famille, nous sommes très contents, continua-t-elle, mais c'est pour toi chérie... Ça va te contrarier, on va devoir déménager.
- Je vois pas où est le problème en fait, ça me dérange pas plus que ça. Enfin ça dépend de la date du déménagement bien su-
- C'est pas ça, ton père et moi avons réfléchi. On pense qu'il serait mieux pour toi de...
- Ouiiiii ?
Maman soupire puis se tient le front.
- D'aller en internat, finit par lâcher Papa, impassible.
Je ris nerveusement. ...Hein ?
- J'ose espérer que vous plaisantez hahaha, je pars avec vous ! je crie presque.
- Non, tu peux pas, déclare ma mère avec regret, il est probable que ton père bouge encore et ça va être pénible pour toi de changer d'école à chaque fois, mon ange je- je sais que t'as besoin de nous, que ça va te faire bizarre mais ça va aller, ce sera mieux pour toi, tu auras un endroit stable où loger !
- Maman, bordel, essaie pas de brider les choses. Vous m'annoncez que je vais vivre dans un internat pendant que vous allez faire le tour du monde, je... sais même pas quoi dire, j'ai l'impression que c'est un canular, un cauchemar...
J'enfouis ma tête dans mes mains pour cacher mes yeux remplis de larmes. C'est pas possible, c'est pas possible. Maman s'empresse de me prendre dans ses bras. Je relève la tête et demande :
- Et il est où ce foutu internat ?
- Arrête de jurer Vanessa, soupire papa, il serait temps que tu grandisses un peu. Ça va te faire du bien d'être séparé de nous.
Je le fixe tout en esseyant de garder mon calme. Il soupire une fois de plus.
- Près de Montreuil ou d'Orly je sais plus, en région parisienne en tout cas. C'est le Collège Kadic dans mon souvenir. Tu t'y plairas Nessie, j'en suis certain.
- C'est tellement minable de votre part de faire ça.
Je me défais de l'étreinte de ma mère et remonte très rapidement les escaliers.
- Bah et ton croque-monsieur ?! s'offusque maman d'en bas.
Je claque ma porte en guise de réponse.
Comme si j'avais faim.
Damn.
Chapitre 1
- 18 décembre
Je suis encore sous le choc. Aller en internat, toute seule, sans amis, devoir me reconstruire une vie, sans mes parents. Aïe. Ça fait vraiment mal. C'était sans compter l'indifférence de mon père face à la situation, bien évidemment. Ma mère, elle, a l'air d'être aussi attristée que moi et s'en veut probablement encore à l'heure actuelle. Mais ça sert à rien, rien n'a changé et... fichtre, je suis dans le bus qui mène à ce collège. Il est environ 10h du matin et ça fait exactement une heure que j'ai quitté mes parents (à noter que ma mère était presque en pleurs) pour jenesaispascombiendetemps et c'est ça qui m'inquiète le plus. Est-ce que j'allais passer toute ma scolarité dans ce lycée ? J'observe la banlieue parisienne se lever lentement à travers la vitre du véhicule. L'ambiance est terne, nulle, tout est moche. Les arbres sont défleuris, les gens sont en doudoune et font la tronche parce qu'ils affrontent le froid. Moi, j'ai les doigts gelés parce que le conducteur du bus ne connait apparemment pas le chauffage. J'ai beau avoir un gros manteau, des mitaines et un bonnet, ma température corporelle doit être de 13 degrés. Et bon dieu, le pire dans tout ça, c'est que je fais ma rentrée pendant les vacances. Enfin, tout compte fait, c'est peut-être une bonne chose... ? La plupart des internes doivent être rentrés chez eux pour les fêtes, j'aurais pas trop de mal à m'intégrer. Ah mais j'oubliais, c'est ça le pire : Je passe les fêtes toute seule. Je sais vraiment pas ce qui me retient d'éclater en sanglots sur mon siège. Peut-être les gens autour de moi, who knows.
Le bus s'arrête devant un portail. G é n i a l. Le conducteur annonce "Collège Kadic". Argh. Je prends toutes mes affaires, me lève et, trop chargée, peine à marcher jusqu'à la sortie. Quand l'engin repart, je me sens terriblement seule, perdue, confuse. Au bord des larmes, j'avance au milieu de la cour.
- Eh ! on m'interpelle.
Je tourne la tête vers la gauche et vois une charmante jeune fille courir vers moi. Elle a les cheveux roses, tout comme ses joues à cause du froid, et porte une énorme écharpe qui cache la moitié de son visage. Wow, originale la couleur.
- Tu es Vanessa non ?
- Nessie, c'est mieux mais c'est bien moi.
- On m'a prévenu que tu allais arriver, je dois te conduire à tes appartements haha ! dit-elle en me lançant un petit clin d'oeil.
"Mes appartements"... Vu la tête des bâtiments, je ne m'attends pas à un truc grandiose. Enfin, c'est un internat quoi.
Elle m'aide à porter mes lourdes affaires dans les escaliers du bâtiment des dortoirs et quand nous arrivons enfin au deuxième étage, c'est la délivrance.
- Mon dieu, lâche-t-elle en s'essuyant le front, tu transportes du plomb ou quoi ?
- Non, seulement ma famille, je glousse puis je me rends compte de ce que je viens de dire.
- Oh, si seulement... Je sais ce que ça fait de vivre toute seule, t'en fais pas, mais ça va aller, ici c'est cool !
Je la regarde silencieusement pendant 5 secondes peut-être un peu trop longues.
- Fais pas cette tête là, je serai toujours là en cas de besoin en tout cas.
- T'es adorable, je te remercie, dis-je, presque surprise par ses propos.
Ai-je enfin de la chance ? Être tombée sur une personne gentille le jour de mon arrivée. Avec les cheveux roses en plus eh.
- Dis moi, c'est naturel ? je demande en pointant du doigt sa chevelure.
- C'est dur à croire mais ouep ! répond-elle tout en faisant rouler ma valise vers le couloir.
Je ne rajoute rien et la suis jusque devant la porte de ma présumée chambre. Après s'être débattue avec la serrure de celle-ci, je peux enfin la découvrir. J'observe le papier peint décoloré avec le temps et le parquet un peu trop dégragé.
- Boah, ça fera l'affaire haha !
La jeune fille me sourit puis continue :
- De toute façon, tu peux la décorer comme bon te semble. D'ailleurs, je te laisse t'installer. Ça te dit qu'on déjeune ensemble tout à l'heure ? Je te ferais une petite visite guidée ensuite.
- Ça me va parfaitement euh...
Oups, son prénom.
- Aelita, je m'appelle Aelita.
Je suis tellement surprise de la rareté de son nom que je me contente d'acquiesier. Elle ferme la porte et moi, je me laisse tomber sur mon petit lit qui grince. Je suis vide d'émotions, je ne sais absolument pas comment réagir face à tout ça.
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L'auteure est affreusement fatiguée, l'auteure va se coucher, l'auteure s'excuse des fautes car il est 6h du matin, l'auteure va réfléchir à la suite parce qu'elle a fait ça sur un coup de tête, l'auteure vous embrasse et reprend demain (mais faut pas trop compter sur l'auteure et ses promesses *tousse*).
Et l'auteure vient de se demander si en fait, la fiction rentrait bien dans la catégorie "amour", oups.